Quelle bonne nouvelle sur la colline ?
Si une partie de la vie semble s’être arrêtée, la prière trouve dans le confinement des conditions de déploiement inédites : davantage de silence, moins de mouvement, moins d’agitation …
Le couloir de l’hôtellerie désert …
Un portier en attente d’appels …
Ne laissons pas la léthargie extérieure diffuser son inquiétude dans notre habitacle d’intériorité. Gardons bien dans la main le bouquet paradoxal du sens et du mystère. Respirons-le sans masque, du moins pour un moment.
Son parfum nous ramène au cadeau de notre terre et au devoir de la travailler.
Retourner l’humus de nos expériences humaines accumulées, casser les mottes du fusionnel, aérer nos sympathies et nos répulsions,
Découvrir la générosité du sol qui nous porte, nous émerveiller de ce qui nous a été donné de vivre pendant toutes ces années à Wavreumont.
Mais, pour apprécier la splendeur du présent, il faut encore tendre vers le ciel, colorier les nuages et croquer une espérance, un avenir, un mystère…
Bref, découvrir qu’on a aussi des racines dans les étoiles.
Alors, le quotidien devient un champ de fraternité.